Nocturne I, 2019 I Huile sur toile, 150 x 120cm
NOCTURNE
L’expérience que l’on fait de la lumière est double : d’une part, lorsqu’elle se dépose sur le monde ; d’autre part, lorsqu’elle se dépose dans nos yeux. Si, ultimement, la première n’est qu’une sous-catégorie de la seconde, il n’en reste pas moins que la manière dont notre corps les vit est radicalement différente. Ainsi, avant même de proposer quelque idée sur la lumière, il est judicieux de clarifier la partie de l’expérience qui en sera le sujet.
Lorsque la lumière jaillit de sa source pour venir directement s’ancrer en nos pupilles, sans interruption de sa naissance à sa mort (peut-on d’ailleurs imaginer plus beau mausolée qu’un noir profond cerclé d’iridescence), c’est avant tout son intensité et sa couleur qui domineront l’expérience que l’on en fait. C’est ce à quoi notre corps va s’accorder, laissant notre iris révéler d’innombrables nuances lorsque la lumière l'inonde ; se creusant en abîme lorsque celle-ci vient à manquer. C’est en quelque sorte le troisième aspect essentiel de la lumière lorsqu’elle nous parvient pure : son action sur le corps.
Nocturne II, 2018 Huile sur toile, 150 x 120 cm
Nocturne IV, 2019 I Huile sur toile, 130 x 110 cm
Nocturne VI, 2019 I Huile sur toile, 130 x 100 cm
Le Orange I, 2018 I Huile sur toile, 140 x 110 cm
Bleu-Outremer, 2016 I Huile et autre sur toile, 150 x120 cm
Le Fucshia, 2015 I Huile sur toile, 140 x 110 cm
Le Grand Fucshia, 2016 I Diptyque, huile et autre sur toile, 170 x 220 cm I coll. privée
Le Rouge-Bitume, 2017 I Bitume, pigments et huile sur toile, 150 x 110 cm I coll. privée
Rouge-Mer, 2015 I Diptyque, huile et autre sur toile, 220 x 170 cm I coll. privée